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  • Article publié le 13 décembre 2022
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CGT Logement social | Les OPH et les COOP HLM veulent imposer une nouvelle dose de perte de pouvoir d’achats

Depuis mai 2022 la C.G.T. réclame de prendre des mesures pour compenser l’inflation subie par les salariés. Les négociations annuelles obligatoires ne se sont ouvertes qu’au dernier trimestre.

La C.G.T. a fait des propositions pour :

  • Revaloriser les minimas afin de compenser les pertes de pouvoir d’achat avec un salaire mini de 2 000 € et une augmentation collective de 8% pour 2023 ;
  • Stopper le tassement des écarts entre les niveaux afin de mieux reconnaitre les compétences ;
  • Allouer une prime de 2 000 € pour compenser les pertes de pouvoir d’achat en 2022 à l’ensemble des salariés ;
  • Réduire les discriminations en matière d’égalité professionnelle et la mise en place de mesures permettant une meilleur harmonisation « vie privée » et « vie professionnelle » ;
  • Respecter l’obligation d’emploi de salariés handicapés sachant que non seulement 60% des organismes ne respectent pas cette obligation mais que ce pourcentage régresse depuis 2019.

Face à cette situation exceptionnelle marquée par une forte inflation et des pertes de pouvoir d’achat cumulées depuis de nombreuses années, la C.G.T. a tout fait pour que les propositions des employeurs tendent vers les revendications des salariés.

Avec les organisations syndicales nous avons obtenu de légères améliorations des propositions patronales et une clause de revoyure en cas de de forte inflation néanmoins elles sont loin de rattraper les pertes de pouvoir d’achat, de reconnaitre les qualifications et ne concernent qu’uniquement les minimas de chaque niveau. Les propositions patronales ne touchent environ que 10% des personnels et ont un impact de seulement de 1% sur la masse salariale.

Ces propositions ne font qu’accentuer les baisses de pouvoir d’achat pour le plus grand nombre et rapprochent encore davantage l’ensemble de salaires vers le SMIC. Elles ne font qu’accentuer le manque d’attractivité de notre branche et les difficultés de recrutement.

Les employeurs ont également refusé d’étudier et de s’engager pour réduire les discriminations professionnelles et respecter l’obligation d’emploi des personnes handicapés.

Dans ces conditions la C.G.T. n’a pas pu signer ce projet d’accord indécent et appelle les salariés à agir pour stopper les baisses de pouvoir d’achat, et se battre pour la reconnaissance des qualifications, …. au travers de revalorisation des salaires pour toutes et tous.

Lire l’intégralité du communiqué ci-dessous.



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